La cathédrale du vivant continue de brûler et nos dirigeants politiques de regarder ailleurs. Face à cet aveuglement, de plus en plus de Français voient dans la désobéissance civile non violente une solution porteuse d’espoir. Après avoir marché pour lutter contre le dérèglement climatique et signé des pétitions pour préserver la biodiversité, ces citoyens ont décidé de passer à l’action de façon non violente, collective et publique. Sans remettre en cause l’État, mais quitte à subir les conséquences d’enfreindre la loi, y compris l’emprisonnement. Parce que le temps presse et qu’il n’y a pas de planète B. Pendant plus d’une année, j’ai suivi de nombreuses actions de désobéissance civile pour la planète dénonçant notamment la pollution de l’air, les énergies fossiles, le secteur du bâtiment, l’industrie de la mode. Des décrochages de portrait de Macron par ANVCOP21 à une occupation de mine de charbon en Allemagne avec Ende Gelände en passant par la défense des terres nourricières avec Extinction Rebellion.

Auteurs

Jérômine Derigny photo-journaliste

Aude Raux journaliste